Piet Mondrian, peintre néerlandais considéré comme le pionnier de l’art abstrait, a inspiré cette fantaisie dansée créée à hauteur d’enfant. En partant des toiles du maître composées de carrés et de rectangles peints en rouge, jaune et bleu surlignés d’un simple trait noir se détachant d’un fond blanc, la chorégraphe Kirsten Debrock imagine une danse légère à la manière d’un joli livre pop-up.
Coiffés d’un improbable seau en métal, deux Daft Punk de la jonglerie se livrent à un exercice de style jamais vu pour et grâce au public qui ne peut que participer à leurs sept numéros déjantés exécutés à l’aveugle. Ils sont belges et se sont inspirés d’un film expérimental suisse dont ils n’ont retenu que la moitié du titre - Der Lauf (la course, en allemand). Le mélange est détonnant.
Tout petit... très grand... minuscule... géant... En changeant de dimension, comme lorsque l’on joue avec une longue-vue, Alpheus, le clown blanc fantasque et Bellulus son Auguste maladroit, nous emmènent en voyage. Clowns et animaux, valises et matériel du spectacle foncent à toute allure dans un train fumant et pétaradant. Destination : un village perdu enveloppé du brouillard d’un soir d’hiver. Créé par la magie d’une machinerie numérique sophistiquée, le petit cirque s’anime.